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Pour mieux comprendre les contes
Voici une liste de livres à lire si
vous voulez appronfondir les contes et leurs "sens profonds".
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Psychanalyse
des contes de fées
Bruno Bettelheim
- livre de poche - Robert Lafont - 1976 |
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Marie-Louise von Franz
nous introduit ici dans ce que les contes de fées ont de plus essentiel et de plus
secret, et qui est le cur de la voie de C.G. Jung : la réalisation de cette
totalité psychique, source d'harmonie et de paix, que Jung appelle Soi et qui est le but
de l'individuation.
Pour cela elle nous
enchante en nous racontant des histoires qui sont parmi les plus captivantes du patrimoine
de l'humanité, utilisant ainsi la ruse immémoriale des conteurs de tous pays.
A partir de ces récits,
elle n'a aucune peine à nous conduire, de la façon la plus naturelle et sans fatigue, à
la découverte de ce domaine merveilleux qui est en chacun de nous et nous montre la
manière d'y vivre, sans pour cela rien délaisser de l'existence quotidienne.
Dans cet ouvrage comme
dans les autres de la même série, le symbolisme alchimique est largement utilisé. Le
lecteur se voit ainsi mettre entre les mains la clé pratique de l'art royal conduisant à
la confection de la Pierre et introduisant dans le jardin des sages. |
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Les contes de fées, ces productions
mystérieuses de l'âme populaire, ont suscité, au cours de ces dernières années, des
études psychanalytiques dont l'écho considérable a attesté le vif intérêt du public.
La psychologie des profondeurs de C.G.
Jung offre un instrument de choix pour l'éclaircissement de leur symbolisme. En effet, en
reconnaissant l'existence d'un inconscient collectif dont les éléments dépassent
l'individu, elle permet de déceler dans les contes des significations d'une valeur
constante et des enseignements d'une large portée. Elle fournit des éclaircissements
bien plus satisfaisants que ceux qui se bornaient à l'analyse des complexes et des
refoulements personnels, conduisant à ce que Freud lui-même appelait «la monotonie de
l'interprétation». |
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L'un des traits marquants de l'époque
contemporaine est incontestablement la prise de conscience que la femme opère
d'elle-même. Toutefois ce mouvement de "libération" aboutit trop souvent à
des impasses, faute de prémisses psychologiques satisfaisantes, autrement dit, de
réalisme à base de connaissance et de discernement. La psychologie des profondeurs offre
à la femme en quête d'elle-même un instrument de premier ordre, par l'écoute de
l'inconscient. Marie-Louise von Franz a puisé dans ce réservoir de symboles de l'âme
collective que sont les contes de fées pour mettre en lumière les facettes variées de
l'âme féminine. Son expérience de femme et de thérapeute lui permet de dégager de là
de riches renseignements. La présente étude constitue une contribution de premier ordre
à la restauration d'un équilibre indispensable à la vie de l'humanité, menacée par
les productions de la "démesure" masculine |
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La foi dans le progrès
et les lumières de la raison, qui avait gouverné l'Occident pendant deux siècles, s'est
brutalement éclipsée, nous laissant aux prises avec le mystère du mal. Celui-ci
réapparaît plus obsédant que jamais et met en cause la survie de l'humanité.
Dialoguer avec les
puissances mauvaises pour les désarmer et les changer en influences bénéfiques, faire
d'elles une partie intégrante d'une conscience plus vaste et d'une harmonieuse totalité
humaine, c'est là un aspect majeur de la réalisation décrite par la psychologie de C.G.
Jung.
En recourant à
l'expérience millénaire que traduisent les contes de fées, Marie-Louise von Franz
éclaire de façon pratique les phases de cette rencontre avec le dragon. Elle nous
fournit ainsi un instrument de choix pour mener à bien l'uvre périlleuse et
inéluctable avec laquelle nous sommes confrontés en cette fin de l'ère des Poissons |
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Marie-Louise von Franz interprète des
récits de différents pays : Danemark, Espagne, Chine, France, Afrique et Allemagne. Mais
laissons-lui la parole :
«Ce livre est un ensemble de contes de
fées que j'ai présenté dans une série de cours, en 1974, à l'Institut C. G. Jung de
Zurich. [...] Mon intention était de montrer leur diversité, mais aussi la similitude de
leurs tendances sous-jacentes, afin que l'on puisse apprécier ce qui, en eux, est
caractéristique de la nationalité ou de la race et ce qui est commun à toutes les
civilisations et à tous les êtres humains. Je désirais montrer aussi comment la
méthode d'interprétation de Jung du matériel imaginaire archétypique pouvait
s'appliquer à ces divers contes.»
En compensant et en corrigeant
l'unilatéralité de la mentalité collective dominante de leur lieu d'origine, les contes
jouent un rôle semblable à celui des rêves pour l'individu. |
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